À l’occasion de la deuxième série de grèves du Front commun, à laquelle seront joints des dizaines de milliers de travailleur-euses notamment de l’enseignement, le message du Parti communiste du Québec est clair : « On lâche rien! »

Devant les offres patronales honteuses qui ne sont pas à même de garantir un rattrapage salarial conséquent par rapport à l’inflation : on lâche rien!

Devant la privatisation de nos services publics (éducation à travers la Loi 23 et santé à travers la PL 15) : on lâche rien!

Devant la tentative d’affaiblir, à travers différentes magouilles dont le PL 15, le mouvement syndical, véritable opposition aux grandes entreprises privées qui tirent les celles du gouvernement Legault : on lâche rien!

Devant la tentative de diviser les syndiqués entre eux : on lâche rien!

Devant la tentative de prendre la population à parti et d’isoler le Front commun : on lâche rien!

Nous savons que cette lutte qui oppose plus de 400 000 salariés à l’État-employeur marque un jalon important dans la lutte des classes au Québec, au Canada, voire en Amérique du Nord.

Plus que québécoise, cette lutte aura un impact sur les conditions de travail et les services publics à travers le Canada. En effet, si 400 000 salariés en grève ne peuvent venir à bout du plan des monopoles pour lequel François Legault a été élu, qui y parviendra?

Une défaite du Front commun représenterait un feu vert pour l’ensemble des gouvernements réactionnaires provinciaux dans leur but d’en finir avec l’Assurance maladie, l’éducation publique, la formation, les conditions de travail, etc. Ce serait un feu vert également pour Poilièvre qui ne cherche qu’à casser les syndicats.

Inversement, une victoire du Front commun représenterait une véritable avancée pour la classe ouvrière dans son ensemble comme pour l’expansion des services publics, car il s’agirait non seulement d’une victoire contre Legault – dont les cotes de popularité s’affaissent de plus en plus – mais surtout contre le pouvoir des monopoles dans un contexte d’inflation et de paupérisation de la classe ouvrière. Cette victoire aurait un impact non seulement au Québec, mais partout au pays, voire plus loin encore…

C’est pas le temps de lâcher! Au contraire, c’est le temps d’intensifier la lutte et de l’élargir à tous les secteurs de la population!

EN SOLIDARITÉ AVEC VOUS JUSQU’AU BOUT!