Le néofascisme a encore frappé en Amérique latine. Quelques semaines après l’arrestation du président péruvien démocratiquement élu, Pedro Castillo, des hordes de nostalgiques revanchards de Bolsonaro guidés par le phare de l’impérialisme qu’est Washington, ont attaqué différentes institutions brésiliennes pour rejeter l’élection de Lula en novembre dernier.

 Ces scènes nous rappellent celles du 6 janvier 2021 à Washington. Elles nous rappellent le convoi de la prétendue liberté. Historiquement, elles nous rappellent la Marche sur Rome et les Chemises brunes. Elles rouvrent les plaies béantes de la terreur fasciste en Amérique latine.

 Plus fondamentalement, elles nous rappellent que la lutte des classes s’intensifie. Elles nous rappellent que même un Lula (qui a donné plus de garantie à la droite qu’aux travailleur-euses) est trop audacieux pour ceux qui voudraient réduire l’Amérique latine à un terrain de jeu pour les monopoles et pour l’impérialisme nord-américain. Son crime est de défendre la souveraineté de son pays.

 Elles nous rappellent que fascisme (ou néofascisme) et impérialisme sont intrinsèquement liés – Bolsonaro n’est-il pas en Floride présentement? Elles nous rappellent enfin que tant que le capitalisme sera triomphant, le fascisme et l’impérialisme seront à l’horizon.

 Alors que faire? Lutter! Lutter et encore lutter! Lutter jusqu’à vaincre, lutter jusqu’à abattre le capitalisme et édifier le socialisme.

 Et dans cette lutte acharnée contre la classe dirigeante, vous pourrez toujours compter sur le Parti communiste! Toujours nous avons été du côté de la classe ouvrière d’ici comme d’ailleurs. Toujours nous avons opposé à l’impérialisme l’internationalisme prolétarien.

 Aujourd’hui ne fait pas exception, bien au contraire. Aujourd’hui, nous nous engageons à intensifier ce combat historique des peuples du monde contre leurs exploiteurs, contre l’impérialisme barbare et meurtrier, pouvoir des monopoles, qui fait le lit du fascisme!

 FASCISMO NUNCA MAIS! VIVA O PODER POPULAR SEMPRE!

‘STA NA HORA, ‘STA NA HORA, ‘STA NA HORA PELA LUTA!