Au fil des siècles, les masses laborieuses ont toujours rêvé d’un monde de liberté et d’égalité, ainsi que de la fin de l’exploitation et de la misère. Tout au long du XXe siècle, des millions de personnes à travers le monde se sont ralliées à la cause du socialisme. Aujourd’hui, les grandes entreprises et leurs défenseurs soutiennent que le socialisme est mort, que le développement humain est achevé et que le capitalisme durera éternellement.
En réalité, c’est le système capitaliste, fondé sur la propriété privée des moyens de production, qui n’a plus d’avenir. Ayant dépassé la période où il était utile, il est aujourd’hui incapable de répondre aux besoins et aux aspirations des peuples du monde.
Du fait de sa nature même, le capitalisme génère et intensifie le chômage de masse et la pauvreté, le chauvinisme national ainsi que la marginalisation, le racisme, l’inégalité et l’oppression entre les sexes, la destruction de l’environnement, la guerre et la réaction.
Sous le capitalisme, les pratiques et les institutions démocratiques sont vidées de la majorité de leurs caractéristiques réelles. La « démocratie » capitaliste assure à la classe capitaliste le droit de dominer l’économie et la société, et d’exploiter le peuple.
La mondialisation capitaliste, dirigée par l’impérialisme des États-Unis avec l’appui total de la classe dirigeante impérialiste du Canada, menace les derniers vestiges de souveraineté et d’indépendance du pays, à savoir : le droit et la capacité du peuple canadien de déterminer son propre destin. Les accords multilatéraux sur l’investissement et le commerce minent le droit démocratique du peuple canadien d’établir des politiques et de déterminer sa propre voie de développement.
Bien que le capitalisme au Canada et partout dans le monde soit aujourd’hui un système en crise et en décadence, il porte en lui néanmoins son contraire : le socialisme.
La première période héroïque du mouvement de la classe ouvrière contre le capitalisme, la Commune de Paris en 1871, a été écrasée par la force brutale. La deuxième grande période a commencé par la Révolution russe d’octobre 1917, lorsque pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, la grande majorité, les travailleurs et les travailleuses de concert avec leurs alliés, ont réussi à prendre le pouvoir d’État et à le conserver. Les victoires du socialisme, notamment en URSS, en Chine et à Cuba, ont inspiré les travailleurs et les peuples du monde entier dans leurs luttes pour la libération. Cette période a cependant été en grande partie freinée à la fois par la puissance économique et militaire de l’impérialisme, de même que par les graves lacunes des pays socialistes eux-mêmes.
Le socialisme demeure la prochaine étape incontournable dans le développement historique de notre pays. Seul le socialisme fait des besoins et des aspirations du peuple sa plus haute priorité. Seul le socialisme peut faire passer les gens avant le profit. Et seul le socialisme sera capable d’utiliser les bienfaits de la révolution scientifique et technique pour le bien-être de tous les Canadiens et Canadiennes plutôt que d’enrichir un petit nombre d’individus et pour faire la guerre. Le socialisme est la seule alternative, il n’y a pas de « troisième voie ».
La réalisation du socialisme, fondée sur le pouvoir de la classe ouvrière au Canada et à l’échelle internationale, devra constituer une étape cruciale vers une véritable démocratie, c’est-à-dire le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple.
Dans un Canada socialiste, les principaux moyens de production et de distribution de la richesse devront appartenir collectivement à la société dans son ensemble. L’exploitation de la force de travail sera abolie. La dégradation écologique sera inversée et une approche planifiée en matière de relations entre la vie humaine et l’environnement sera mise en œuvre. La misère, la pauvreté, l’insécurité et la discrimination, causées par l’exploitation capitaliste, seront éliminées. Le socialisme pourra enfin établir une nouvelle société fondée sur la solidarité, l’égalité et l’émancipation.
Au fur et à mesure de son évolution, le socialisme fournira la véritable base nécessaire au communisme, c’est-à-dire une société sans classes dans laquelle, pour la première fois dans l’Histoire, le libre et complet développement de chacun serait la condition de développement de tous.
Le but du Parti communiste est d’abord d’établir une société socialiste et, ultérieurement, une société communiste au Canada. Le Parti soutient la victoire du socialisme partout dans le monde.