Chers amis et camarades solidaires de Cuba,
Au nom du Parti communiste du Canada, je tiens à me solidariser aux voix de tous ceux et celles qui, ce soir, profitent du 71e anniversaire depuis l’assaut contre la Moncada, pour réitérer leur appui de principe et actif à Cuba socialiste, à son peuple, à ses représentants et à sa Révolution.
Là où les impérialistes veulent mutualiser leurs capitaux, mais diviser les peuples, Cuba lutte pour l’unité des peuples dans le respect de leur souveraineté nationale.
Aujourd’hui plus que jamais, Cuba a besoin du monde et de sa solidarité. Contre le blocus criminel qui asphyxie le peuple cubain dans l’espoir d’instiller une « révolution » de couleur, contre l’inscription de Cuba sur la liste des pays promoteurs du terrorisme, contre l’occupation illégale de Guantanamo : nous devons répondre présents!
Nous devons répondre « présents! » avec la même intensité que notre jeunesse devant le génocide en cours à Gaza.
Si Cuba a besoin du monde, le monde a également besoin de Cuba.
Cuba est un empêcheur de tourner en rond auprès des impérialistes qui voudraient que l’ONU soit à leur main ou alors la contourner à travers leurs alliances guerrières que sont l’OTAN, le NORAD et leurs pendants à venir dans la région Asie-Pacifique.
À Gaza comme à Ramallah, les peuples disent « merci » à Cuba. Au Sahara occidental, les peuples disent « merci » à Cuba. En Haïti comme en Angola, les peuples disent « merci » à Cuba. Même aux États-Unis et ici au Canada, nombreux sont ceux et celles qui disent « merci » à Cuba. Quel contraste avec tous ces peuples du monde qui clament à l’unisson « Yankee Go Home » lorsque la soldatesque états-unienne les envahit et leur impose la « démocratie » marchandisable « made in USA »!
Comme l’écrivait le poète républicain espagnol Miguel Hernandez, « cette flamme qui m’habite jamais ne s’éteindra » (no cesara este rayo que me habita) y compris dans les moments les plus sombres. Aujourd’hui, alors que le monde est poussé à la guerre, la destruction, la misère et la réaction par les féodalités économiques chaque jour, cette flamme qui nous habite, c’est Cuba.
Il serait en effet difficile d’évaluer à quoi ressemblerait un monde sans Cuba socialiste. Ce qui est certain, c’est qu’il s’agirait d’un monde où la classe ouvrière et les peuples du monde paierait cher une telle contre-révolution, comme elle l’a payé – et continue de le faire – à la suite de celle survenue en URSS et en Europe de l’Est.
C’est pourquoi nous devons intensifier nos efforts dans notre lutte solidaire de Cuba révolutionnaire. Nous devons également l’élargir au plus grand nombre, car bien que révolutionnaire, cette lutte n’est pas que l’affaire des révolutionnaires : c’est aussi l’affaire de toute personne de bonne volonté, tout démocrate, toute personne éprise de paix.
Au final, nous ne pouvons perdre de vue que parmi nos combats, il y en a certains que nous perdrons. Il y en a d’autres que nous gagnerons. Mais il y a celui de Cuba socialiste. Celui-là, nous n’avons d’autre choix que de le gagner!
Heureusement, Cuba n’est pas seule. La condamnation quasi-unanime (exception faite des États-Unis et d’Israël) chaque année du Blocus criminel à l’Assemblée générale de l’ONU en est la preuve : les forces vives existent pour garantir et défendre la souveraineté si chèrement conquise par le peuple cubain.
Vive le 26 juillet!
Vive Cuba socialiste!
Vive la solidarité internationale!